Confiance en soi et estime de soi sont deux concepts souvent confondus, mais qui diffèrent subtilement. J’ai personnellement longtemps confondu les deux, jusqu’à ce que je rencontre une thérapeute dans le cadre de mon projet de modélisation qui m’a demandé : « On parle de confiance en soi, pas d’estime de soi, c’est bien ça ? ». J’en ai donc déduit que les deux étaient différents. Alors j’ai fait quelques recherches. Bien que liés, ils influencent notre bien-être et notre réussite de manière distincte. Ensemble, regardons de plus près la différence entre la confiance en soi et l’estime de soi et comment cultiver ces deux piliers fondamentaux de l’épanouissement et du développement personnel.
Confiance en soi : définition du Graal
Parce que si tu es là, c’est que tu cherches surement à avoir confiance en toi.
La confiance en soi se définit comme la croyance en nos capacités à réussir dans des situations spécifiques. Elle se manifeste par l’assurance de pouvoir atteindre nos objectifs, surmonter les obstacles et relever des défis. Ça ne veut pas dire que quand on a confiance en soi, on ne ressent plus d’angoisses, de doutes, ou de peur. Ça veut juste dire que malgré ces émotions, nous arrivons à croire en nous et en nos forces.
En gros, quand tu décides de passer à l’action, tu sais que tu vas arriver à quelque chose. Une force intérieur te pousse à y aller. Tu ne sais pas si tu vas réussir. Mais tu sais que la finalité te sera bénéfique.
Estime de soi : définition
L’estime de soi, quant à elle, correspond à la valeur que nous accordons à notre personne. Elle implique la reconnaissance de nos qualités, de nos défauts et de nos expériences, en nourrissant un sentiment de valeur intrinsèque. Avoir une forte estime de soi signifie donc que nous sommes conscients de la personne que nous sommes, de nos facilités, de nos blocages, de nos qualités et de nos défauts selon notre vision du monde. Elle est directement liée à l’image que nous nous faisons de nous. D’ailleurs, tu noteras que dans la définition du mot estimer, on parle d’une détermination de valeur par une appréciation.
Donc par définition, ton estime de toi est une détermination de la valeur que tu te donnes par ta propre appréciation. C’est la raison pour laquelle on parle de « faible » ou de « forte » estime de soi. Et non pas d’absence d’estime de soi.
Lien entre confiance en soi et estime de soi
Si l’estime de soi est un des piliers de la confiance en soi, la confiance personnelle peut également contribuer à renforcer l’estime de soi. Réussir dans des situations concrètes nourrit la conviction en nos capacités et en notre solidité intérieure et renforce le sentiment de valeur personnelle. L’estime de soi et la confiance en soi sont donc intimement liés et se nourrissent mutuellement.
En résumé :
L’estime de soi se définit comme la valeur que l’on se donne en tant qu’individu, tandis que la confiance en soi correspond à la conviction en ses propres capacités.
L’estime de soi et la confiance en soi, deux états variables
Quand tu as confiance en toi, tu ne l’as pas pour toujours. Quand tu n’as pas confiance en toi, c’est la même chose. Pour l’estime personnelle, c’est pareil. Les deux sont variables selon tes périodes de vie, tes expériences, tes réussites et tes échecs. Mais ce qui nourrit l’un et l’autre de ces concept, c’est la réussite ou l’échec. Alors idéalement, l’objectif est de réussir plus souvent que « d’échouer ». C’est pour ça qu’on te demande souvent d’avancer petit objectif par petit objectif : pour cultiver ta réussite, donc ton estime de toi, donc ta confiance en toi.
La confiance en soi comme moteur de l’estime de soi
La confiance en soi contribue fortement à renforcer l’estime de soi.La réussite dans des situations concrètes vont nourri ta conviction en tes capacités et renforcer le sentiment de valeur personnelle. Se fixer des objectifs et les atteindre, relever des défis et sortir de sa zone de confort, apprendre de nouvelles choses et développer ses compétences sont autant d’expériences qui contribuent à une meilleure estime de soi.
Un cercle vertueux
Ainsi, l’estime de soi et la confiance en soi s’influencent mutuellement et créent un cercle vertueux. Une bonne estime de soi permet de développer la confiance en soi, et la confiance en soi, à son tour, renforce l’estime de soi.
Confiance en soi et estime de soi : mes conseils
Développer sa confiance en soi, suis la guide !
Rassure toi, je ne suis pas un Gourou. Mais je te propose quand-même de lire ce qui suis si tu cherches à avoir confiance en toi.
Avant toute chose, souviens-toi que si tu n’as pas confiance en toi, ce n’est pas définitif. La confiance en soi se cultive, elle s’apprend, elle se développe. Et pour ça il existe quelques méthodes dont 8 d’entres elles ont été relayées sur un célèbre site canadien.
Accepte-toi pour ce que tu es
Tu ne vas pas te réinventer. Quoi qu’on en dise, même si on évolue, même si on travaille ses axes de progression, nous restons une personnalité, une identité avec ses valeurs, ses croyances et ses expériences.
Celles qui changent, modifient le plus souvent leur comportement qui ne trouve sa source que dans un mécanisme de défense ou un mode de passage à l’action. Quand elles changent, elles changent uniquement leur comportement, pas ce qu’elles sont.
Alors soit fière de qui tu es et reconnais tes forces. N’envie pas les autres, tire parti de tes propres talents. Reste ouverte à l’apprentissage et à l’amélioration continue. N’aie pas peur de sortir de ta zone de confort et de te lancer de nouveaux défis.
Facile à dire n’est-ce pas ?
En fait, nous sommes tous différents. Notre perception du monde dépend de notre éducation, de notre environnement et de nos expériences. Et comme personne sur cette planète Terre n’a vécu exactement la même chose, tu ne peux pas te comparer aux autres. Pire, face à près de huit milliards d’individus sur Terre, les combinaisons d’équilibre entre ce que tu donnes et ce qu’on attend de toi est infini. Alors tu dois réaliser tes propres apprentissages, et faire tes propres expériences. Comment savoir que tu es capable ou que tu ne l’es pas si tu n’as pas essayé ?
Et souviens toi, le comportement ne fais pas l’individu. Ce n’est pas parce que tu as échoué une fois, que ça fait de toi une personne incapable.
Libére-toi des pensées négatives (désagréables)
Super, encore un conseil ultra vague…
Attend un peu.
Si tu commençais par identifier tes schémas de pensée.
Par exemple, « De toute façon je ne pourrais jamais devenir cheffe d’entreprise. mon père me l’a toujours dit, les patrons sont tous des **** »
Donc tu penses que qu’être cheffe d’entreprise c’est devenir une personne horrible sous prétexte que ton père te l’a dit ?
Mais toi, qu’en penses-tu ? Qu’est-ce que tu vois autour de toi ?
Il te l’a surement dit par rapport à sa propre expérience. Par rapport à sa perception du monde, à son éducation, à on environnement. Mais ce n’est pas toi. Ce n’est pas à toi.
Un jour, ma mère ma vu en train de planter une graine de tomate. Je devais avoir 8 ou 9 ans. Et elle m’a regardé en riant « Toi, faire pousser des tomates ? Mais tu n’as pas la main verte ! »
C’était vrai. À 8 ou 9 ans, il y avait peu de chance que je sache faire quelque chose que je n’avais pas vraiment appris.
Le problème c’est que toute ma vie j’ai cru que je ne savais pas le faire.
Alors je ne l’ai jamais fait, parce que de toute façon, je n’ai pas la main verte.
Quand mon première enfant a eu 5 ans, il a voulu faire pousser des tomates. Alors je lui ai montré, comment faire, mais en le prévenant que ça ne marcherait peut-être pas.
Nous avons planter quelques graines dans de la bonne terre en plein soleil, nous y avons mis de l’eau, et avons minutieusement arrosé notre semence chaque soir.
Miracle, quelques jours plus tard, nos tomates ont commencé à pousser. Et mon fils a pu en gouter quelques unes.
J’ai réalisé ma propre expérience et je me suis rendu compte que j’en étais capable. Et si je pensais que je ne l’étais pas, c’était uniquement parce que ma mère m’avait mis ça dans la tête.
Ce n’est qu’en faisant tes propres expériences que tu trouveras en toi la ressource nécessaire. Chasse tes doutes et ta peur de l’échec, focalise-toi sur tes réussites. Cultive des tomates et par la même occasion, un dialogue intérieur bienveillant et encourageant. Et si tu échoues, apprends à pardonner ces erreurs et à les voir comme des leçons.
Exploite tes talents et compétences, parce que tu en as des tonnes !
Mise sur tes forces plutôt que de t’attarder sur tes faiblesses. C’est trop facile de rester chez soi en se disant qu’on est pas capable. Mais ce n’est pas une torture d’aller à la rencontre de nouvelles choses. Commence par identifier tes passions, à explorer toutes tes potentialités. Tu ne le sais peut-être pas encore, mais tu as un talent quelque part que tu n’as pas encore expérimenté.
Fixe toi des petits objectifs et essaie de les atteindre. À chaque fois que tu réussi, félicite toi, reconnait que tu as réussi et que tu as excellé !
Affirme toi et exprime (enfin) tes besoins
Fais entendre ta voix et donne ton opinion avec conviction. Surtout si tu es un profil 2. Je ne te dis pas d’être désagréable, d’être méchante ou d’être agressive. Tu peux tout simplement exprimer ton ressenti quand cela est nécessaire et ainsi respecter tes limites. Apprends à gérer les conflits de manière assertive et plus constructive.
Pour ça, commence déjà par éviter le « TU ». Je pense que tu connais cette phrase « le tu, tue. » Il tue une conversation, il assassine le message. Emploi plutôt le « JE »
Par exemple, dans une situation de conflit avec un proche, on évitera de dire « Tu ne m’aide JAMAIS »
On dira plutôt : « J’ai besoin d’aide. »
Avec cette phrase, tu exprimes ton besoin à l’autre et surtout tu le reconnait. Le fait de le verbaliser va confirmer à ton cerveau que tu en as besoin et que tu l’a exprimé. Tu évite ainsi la frustration, la colère, la tristesse et toutes ces émotions parfois difficiles à gérer.
Développer son estime de soi
Comme la confiance en soi, l’estime de soi se nourrie, se cultive et se développe à travers des techniques que je te donne juste en dessous.
Reconnais ta valeur intrinsèque
Prends conscient de tes qualités et de tes talents, à toi ! Accepte tes défauts et tes imperfections comme faisant partie de toi. Réalise que tu es digne d’amour et de respect, simplement parce que tu es toi.
Tu as surement déjà entendu cette phrase « j’aime la personne que tu es » « Je t’aime parce que tu es comme ça. » « Ce que j’aime chez toi, c’est ça ». Deux solutions, soit c’est vrai et tu ne l’a pas vu, soit tu mens et ce que tu laisse transparaitre est faux.
Les qualités et les défauts sont des caractéristiques qui définissent une personne, un objet ou une situation. Elles peuvent être positives ou à améliorer, et leur perception dépend de la perception de chacun d’entre nous. La notion de qualité ou de défaut est subjective. Ce qui est considéré comme une qualité dans un contexte peut être un défaut dans un autre.
On a toutes connues l’entretien d’embauche et la question populaire : qu’elles sont vos qualités et vos défauts ?
Alors… mes défauts je dirais, trop perfectionniste. Et vraiment mais vraiment trop investie.
Voila. Voila.
Parle-toi avec bienveillance (et sincérité)
On se juge, on se critique en permanence. Entre nous, mais aussi vis à vis de nous. Remplace cette autocritique par des affirmations positives.
Tu es ambitieuse et tu as le sentiment d’être égoïste ? Parfois tu méprise ceux qui se laissent vivre ?
Vois ça plutôt comme une motivation, une opportunité d’atteindre des objectifs plus élevés et de faire de ta vie un accomplissement.
Et puis finalement, qu’est ce que l’égoisme ?
Garde à l’esprit qu’on n’est jamais trop ou pas assez. On est pour nous, est ça suffit largement.
Accomplis des choses qui te font te sentir fière de toi
Fixe-toi des objectifs réalistes et atteignables
On arrête les phrases bateaux : « Je peux pas » « J’y arrive pas » « C’est impossible ». Va dire la même chose à Elon musk ou à Steve Jobs.
Oui mais eux ils sont riches.
Non, ils le sont devenus, c’est pas tout à fait la même chose.
Définir des objectifs clairs et précis est essentiel pour se motiver et progresser. Tu imagines si Elon Musk s’était dit : « Bon les gars, on envoi la fusée dans l’espace et ensuite on recyclera les pièces pour en faire une voiture électrique. »
Commence par identifier tes aspirations et tes rêves, puis décomposez-les en objectifs plus petits et concrets. Assure-toi que tes objectifs soient réalistes et atteignables, compte tenu de tes compétences à l’instant T, de tes ressources et de ton temps disponible à ce moment là. Il vaut mieux faire les choses petit à petit correctement que de ne rien faire en attendant le bon moment.
D’ailleurs, certains l’ont attendu toute leur vie.
2. Relève des défis et sort de ta zone de confort
La croissance personnelle passe par l’exploration de nouveaux territoires et la confrontation à des situations inédites. Oui ça fait peur. Non ce n’est pas agréable. Oui c’est un feux d’artifice d’émotions. Oui, tu vas te demander pourquoi tu fais ça. Et alors ? N’aie pas peur de sortir de ta zone de confort et de relever des défis qui te permettront de te dépasser et d’apprendre de nouvelles choses.
3. Apprends de nouvelles choses et développe tes compétences
L’apprentissage continu est un élément essentiel du développement personnel. Qu’il s’agisse d’une nouvelle langue, d’un instrument de musique ou d’une compétence technique, chaque nouvelle connaissance t’enrichit et t’ouvre de nouvelles portes.
C’est comme quand tu fais du vélo. Si tu t’arrête de pédaler, tu tombes. Tu stagnes.
Psychologie positive : vers un épanouissement personnel et collectif
La psychologie positive, née en 1998, se distingue de la pensée positive en s’appuyant sur des bases scientifiques rigoureuses. Son objectif : explorer les sources du bien-être, de la résilience et du bonheur afin de les cultiver chez chacun. En étudiant les forces et le fonctionnement optimal des individus, elle vise à promouvoir l’épanouissement personnel et collectif.
Cependant, cette discipline n’est pas exempte de critiques. Certains remettent en question sa scientificité, ses concepts théoriques et l’efficacité de ses méthodes.
Malgré ces controverses, la psychologie positive offre une perspective prometteuse pour améliorer la qualité de vie et le sens donné à l’existence. En s’appropriant ses outils et ses connaissances, nous pouvons cheminer vers un avenir plus heureux et plus épanouissant.
Cultiver son potentiel est un processus continu qui implique de la persévérance, de la curiosité et une volonté de se dépasser. Confiance en soi ou estime de soi, peu importe, les deux sont à considérer pour t’aider à vraiment progresser et à atteindre tes rêves !